Le dimanche 29 Juillet, nous nous retrouvons Anne-Laure, Christian et moi-même au clubhouse de l’aeroclub vers 9h afin de finir la préparation du vol et préparer l’avion.
Nous décollons vers 10h et il fait déjà 30 degrés, que les 120 chevaux de notre DR400 ont dû sentir passer ! Nous montons jusqu’à 4500 pieds afin de passer bien au-dessus du relief qui s’élèvera au fil de la navigation.
Notre route à l’aller nous fait passer à l’Ouest d’Albi, nous avons visuel sur l’aérodrome et même sur la cathédrale malgré une visibilité limitée. Nous laissons ensuite Carmaux sur notre droite, avec le site Cap Découverte bien visible.
Ce sont ensuite les jolis vallons du Viaur qui s’offrent à nous, puis ceux du Lot et nous laissons Decazeville sur notre gauche, avec le visuel sur l’aéroport de Rodez au loin à droite. C’est ensuite la vallée de l’Aveyron que nous survolons, avec un cap quasi plein Nord depuis le début de la navigation.
Au détour des méandres de ces rivières, nous apercevons de belles demeures nichées au creux des vallons, ou surplombant la vallée.
Au bout de seulement 45 minutes, nous apercevons déjà Aurillac, et nous passons sur leur fréquence radio. C’est l’heure de pointe avant le meeting, deux avions nous précèdent dans le circuit et deux autres sont derrières nous. L’approche se déroule bien, en faisant attention au relief qui entoure l’aéroport, ce qui fait également son charme, et après le toucher des roues nous dégageons sur un taxiway en herbe prévu spécialement pour l’occasion, pour aller nous garer ensuite avec les autres avions du fly-in.
A peine sortis de l’avion, nous avons déjà la surprise de voir l’Antonov 2 – le plus gros biplan monomoteur au monde – décoller pour un vol de baptême, puis c’est au tour du DC-3 de l’association France DC-3 d’atterrir juste devant nous.
En remontant le parking, nous avons la chance de pouvoir approcher l’ATR 42 de la compagnie Hop! qui avait fait le déplacement, ainsi que le Falcon 50 de la Marine, machine sur laquelle le temps n’a pas de prise, étant conçue dans les années 70 mais toujours aussi gracieuse.
Nous passons la journée sur l’aérodrome, pour admirer successivement les démonstrations aériennes du Falcon, du Bronco, du DC-3, puis de l’EVAA (Equipe de Voltige de l’Armée de l’Air), l’Alphajet et du Rafale Solo Display. C’est pour ce dernier que la foule était la plus dense, preuve que le dernier-né de la famille Dassault attire toujours autant les foules, les passionnés comme le grand public.
Nous croisons également Dorian, représentant notre aeroclub lors de cette édition 2018 avec qui nous discutons quelques instants, et qui viendra nous faire un petit coucou au point d’arrêt au moment de repartir !
Nous redécollons vers 18h30 sur la piste 33 de l’aérodrome, dont les premiers mètres sont assez pentus ! Mais nous sommes en l’air bien avant la moitié de la piste, et nous prenons notre cap vers Graulhet. La route du retour sera la même qu’à aller, avec en plus une belle lumière du soir qui mettra en valeur les vallons du Lot et du Viaur.
Nous atterrissons en douceur sur la piste 28 de Graulhet, juste après le PA-28 et sa belle livrée, qui était sorti pour un vol d’entrainement.
Le temps de laver l’avion, le ranger et s’assurer que tout soit en ordre, nous partons au coucher du soleil mais contents d’avoir vu des beaux avions toute la journée !
Il faut dire aussi que pour ceux appréciant les meetings aériens, s’y rendre en avion présente de nombreux avantages. Pas de filtre sécurité, accès aux avions sur le tarmac à l’arrivée, ambiance sympathique. Et le soir, pas de grandes foules ni de bouchons à supporter, juste une attente au point d’arrêt un peu plus longue que d’habitude.
A refaire donc, sur d’autres meetings qui donnent la possibilité de s’y rendre en avion, c’est aussi l’occasion de faire de belles navigations !
Pierre Lovino